Comment
est née l'association Les Fourmis Soli'Terre ?
Je
m'appelle Karine, j'ai 40 ans. En Bretagne depuis 18 ans après avoir
quitté la région parisienne. Avec ma famille Zoé (10 ans), Nathan
(13 ans) et Laurent leur Papa, notre façon de consommer à bien
évoluée. Nous avons pris conscience que nous devions être acteurs
du changement, pour prendre soin de notre planète. Nous essayons au
quotidien d'appliquer une attention particulière à notre impact
écologique. Nous ne sommes pas encore au Zéro Déchets, mais nous
essayons de nous en rapprocher au maximum (achats en vrac,
fournisseurs locaux, revalorisation des objets, produits ménagers
fabriqués soi-même...).
Lors
de nos promenades, nous voyons les dégâts que l'homme peut faire en
jetant ses déchets et en ne respectant pas la nature....
Ne
pouvant les laisser là, on revient souvent les bras chargés et on
les dépose dans les poubelles
que
l'on croise ensuite…Nous faisons notre part !
Alors
j'en parle autour de moi, je vois que d'autres personnes font de même
et ça fait du bien ! Mais on se sent un peu seuls, nous avons envie
de partager, de transmettre …. Moi j'agis sur ce que je peux mais
je sais que d’autres aussi pourraient montrer l'exemple...
J'aimerai faire encore plus !
Jusqu'au
jour où la réflexion de Jules 12 ans qui habite la même commune
que nous, m’a touché au cœur. Jules n'arrivait pas à s'endormir
et était en pleurs « Le monde va mal(...), je ne ferais pas
d'enfants car je ne peux pas leur laisser cette planète(...),
pourquoi le gouvernement ne fait rien, au contraire il aggrave les
choses en acceptant de continuer à polluer avec les lobbys... »
Quand
j'ai lu ces phrases d'un enfant de 12 ans, je me suis dit que je ne
pouvais plus laisser faire...
Qu'il
fallait que j'agisse pour mes enfants, pour Jules et pour tout le
monde. Je ne pouvais pas laisser croire à un enfant que les adultes
sont tous les mêmes et qu'ils n'agissent pas.
Alors
hop, je prends mon courage à deux mains, et j'agis. A mon échelle
oui, mais j'agis.
Je
décide de créer cette association et je propose à Jules de se
joindre à moi, à deux, à plusieurs, on avance plus vite, pour
pouvoir impacter, faire évoluer les connaissances et les consciences
et mettre en place des initiatives pour la protection de
l'environnement en milieu rural. Car ce n'est pas parce que l'on est
éloigné des grandes communes que nous ne pouvons pas être
investis.